BYE BYE MOLIERE... et ton Misanthrope représenté plus de 60 fois (cf les photos), et merci pour tout...
BONJOUR PIERRE CORNEILLE ! Horace est maintenant sur les rails... Après la création au Théâtre de Vienne (38) en Décembre 2017 et la tournée qui a suivi de Monsieur de Pourceaugnac, Léonard reprend la route au mois de juillet 2019, le 26, pour s'installer dans le cadre des Nuits de l'Enclave à Valréas (84). Pour plus d'informations vous pouvez nous contacter à JLIB_HTML_CLOAKING En 2019 nous préparons pour la saison du Théâtre de Vienne dédiée à Corneille, un Horace. Pièce magnifique mais rarement montée...encore que cette saison, deux compagnies l'ont inscrite à leur répertoire... air du temps ou nécessité de l'époque ? La première de ce spectacle aura lieu au Théâtre de Vienne le 5 février 2019 et pour 15 représentations... Qu'on se le dise et qu'on le fasse savoir. Venez voir comment l'humanité n'apprend jamais rien de ses erreurs, qu'après le meutre fratricide du fondateur de la ville de Rome, la guerre fratricide entre Rome et Albe, les guerres quasi civiles n'ont jamais concerné que des voisins, guerre de sécession, guerre d'Espagne, Yougoslavie, Palestine, Corée, Kurdistan, Syrie...la liste est longue, dans un rayon maximum de 100 km... inépuisable...? Venez sentir la testotérone envahir les esprits au nom de l'honneur et de la virilité des Héros. Comment les femmes peuvent être réduites au silence le plus simplement du monde parce que leur parole et leurs "imprécations" dérangent l'ordre voulu par les "guerriers"... Venez applaudir l'homme providentiel qui a plus de points communs avec Richelieu et Tulle voire Emmanuel Macron, qu'avec Horace... le pauvre héros dépassé par ses propres instincts quand l'autorité et la verticalité deviennent la norme. Si vous voulez recevoir le dossier de présentation écrivez-nous : Théâtre et Compagnie, 4 rue Chantelouve, Vienne 38200 ; ou contactez Angéline au 04 74 53 88 15. Il reste encore des places pour ces représentations. N'hésitez pas à téléphoner : 04 74 85 00 05 Puis ensuite nous vous parlerons aussi de Polyeucte, cet autre ouvrage remarquable de Corneille, mais ce sera pour plus tard... au mois de juin... A suivre donc...
EditoQuel rapport peut-on faire entre une pizza aux anchois, la technique argentique de la photographie et le théâtre de répertoire ? Et bien, contrairement aux idées reçues, c’est leur progressive disparition : vous ne trouverez pas la classique pizzas aux anchois dans les rayons surgelés des grandes surfaces ; on n’enseignera bientôt plus la primitive technique argentique dans les écoles de photographie et l’archaïque théâtre de répertoire est aujourd’hui quasi absent des scènes de "spectacle vivant" ! Air du temps ? Inculture généralisée ? Lassitude devant des formes éculées que tout le monde connaît ou croit connaître ? Absence de rentabilité… L’air du temps, incontestablement, qui pousse au renouvellement effréné du divertissement par peur de l’ennui et qui évacue le texte et le sens au profit de formes plus accessibles et plus ludiques. Les classiques c’est tellement ennuyeux… Inculture évidemment, dans tous les cycles scolaires et universitaires, on constate un appauvrissement terrible du langage et des dysfonctionnements importants en matière de repères sémantiques, qu’ils soient historiques, économiques ou mêmes littéraires. On fonctionne par indice, par reconnaissance intuitive. Inutile de s’encombrer la tête avec Molière ou Shakespeare. Il suffit d’aller sur Internet et de copier/coller l’essentiel à savoir. Les fondamentaux ne sont plus d’actualité ! Il faut aller au plus vite et sauter des pages entières pour arriver à du concret compréhensible et surtout utile ! Lassitude ? De quoi ? De ce qui ne s’enseigne plus ou si vite et qu’on ne voit même plus dans les théâtres ? Comme toutes ces œuvres magnifiques qui s’abîment dans les caves des musées et que la mode ou l’imposture a enterrées. En résumé, les classiques, c’est chers à produire et à diffuser, ennuyeux, et obsolète… Comme la pizza aux anchois et la technique argentique… Et pourtant, tout le 21ème siècle que nous essayons de construire est le résultat d’un socle commun d’histoires du langage que nous ne pouvons ignorer. A force de chercher du nouveau à tout prix, on s’épuise sans se ressourcer et il nous semble aujourd’hui important, puisque beaucoup d'équipes et de lieux s’attachent déjà aux textes contemporains, que certaines démarches privilégient au contraire la présentation et l’approfondissement de ce qui, de l’antiquité à aujourd’hui, a tissé patiemment les liens sociaux culturels qui nous fondent, que ce soit d’ailleurs par référence ou par opposition à ces textes. Il y a urgence ! Le théâtre ne représente déjà plus qu’un tiers, à peine, des programmations des salles de spectacles et quand il s’agit de répertoire cela tombe à 10 ou 12 %... N’est-il pas inquiétant que l’on ne puisse plus avoir accès à des textes qui, à l’inverse de ceux des auteurs contemporains vivants, ont acquis une valeur indiscutable. Je ne parle pas ici d’une énième représentation du Roi Lear ou des Fourberies de Scapin. Non, mais de textes aussi essentiels qui ne sont simplement plus joués, donc plus visibles : Iphigénie de Racine, Amphitryon de Molière, Nicomède de Corneille, Le barbier de Séville de Beaumarchais… Lorenzaccio ou les Caprices de Marianne de Musset, ou encore Polyeucte et surtout Horace de Pierre Corneille Et tous ces grands auteurs passés aux oubliettes Audiberti, Pagnol, Ghelderode, Montherlant, Feydeau, Charles Vildrac, Paul Claudel, Marcel Achard…! Le fossé se creuse sous nos yeux ! Il faut absolument transmettre aux jeunes générations cette mémoire qui leur fait déjà défaut. Ils jugeront ensuite. On ne peut pas avancer correctement si on ne sait pas ce qui s’est passé et sur quelles bases on est assis. Il ne s’agit pas de conservation, de démarche muséale : il s’agit bien de faire entendre aujourd’hui les textes d’hier pour les faire résonner avec ce que nous vivons. Nous parlons bien de spectacles contemporains, réalisées par des acteurs contemporains ! Nous pensons qu’il y a là un patrimoine inestimable à transmettre aux générations dont nous avons déjà souvent vérifié le grand intérêt pour ces textes et nous avons l’ambition de faire de Théâtre et Compagnie une équipe de référence sur cette question, une compagnie dédiée aux auteurs du répertoire et à la transmission de l’art théâtral. Après 14 années passées à l'Amphithéâtre de Pont de Claix, suivies de six années sans feu ni lieu passant d'une résidence au Théâtre de Vienne à une semi-résidence au Théâtre de Vellein à Villefontaine, nous avons, à nouveau, posé nos valises au Théâtre de Vienne dont j'assure la direction depuis 2016. Le temps de "renflouer" le navire et de le transmettre dans de bonnes conditions.
Michel Belletante
UNEDIC
Et toujours l'actualité "intermittence": La loi a "sanctuarisé" le régime d'indemnisation ch^omage, Super ! Heu...Regardons mieux... Rappel des faits : le budget du ministère de la Culture a baissé de 6 % en deux ans, baisse actée et définitive, qui ajoutées aux baisses drastiques de 3,9 milliards d’euros des dotations aux collectivités locales provoquent l’annulation de 182 festivals et plus de deux cents projets de productions prévues sur tout le territoire. Les "intermittents" sont donc plus que jamais au ch^omage forcé ! Pas de panique c'est sanctuarisé... Mon oeil ! Le régime des intermittents soit-disant « préservé et garanti par la loi » est une mauvaise blague que tout le monde propage ! Cette loi est plus dangereuse qu'il n'y parait. Elle pérennise apparemment le titre « annexes 8 et 10 », mais c’est une coquille vide qu'elle pérennise, juste un titre ! Alors oui, Le Medef ne pourra plus déclarer comme fin 2013 sa volonté de supprimer les "annexes 8 et 10", mais il pourra faire pire : les vider de leur contenu purement et simplement en dehors de toute négociation ! En effet, pour la première fois dans l’histoire de l’Unedic, le Medef et la CFDT pourront fixer, en amont des négociations (les rendant ainsi impossibles), un budget à ne pas dépasser pour la catégorie de chômeurs "intermittents du spectacle " ! Et le tour est joué. Sanctuarisé oui, mais Indemnisé non ! Rien n’est donc garanti par la loi, contrairement à ce qui est annoncé. Surtout si Bercy et ses financiers continuent de réclamer des économies aussi importantes qu'imbéciles, si l'on veut bien regarder les améliorations que l'accord de branche de mars 2016 a vraiment apporté. Mais pour cela il faudrait que les comptes de l'UNEDIC soient transparents ce que le MEDEF se refuse toujours à faire. Nous avons donc tout à craindre des négociations actuelles sur l'indemnisation chômage, et sans doute encore plus si elles n'aboutissent pas, laissant ainsi le champ libre à l'exécutif pour arbitrer à sa guise...
Théâtre et Compagnie est actuellement, et jusqu'en 2020, en résidence dépatementale dans l'Isère Rhodanienne (38). Pour toute information concernant les créations à venir et la programmation, n'hésitez pas à nous écrire : JLIB_HTML_CLOAKING . Pour des informations à caractère professionnel, vous trouverez la fiche technique et contacts à la rubrique Espace pro. |
Crédits : Photos : Isabelle Fournier , Guy Delahaye , Emmanuel Orain. Charte graphique/logo, affiches des spectacles : Isabelle Fournier. Conception web : Marvox Multimédia pour Théâtre et compagnie.
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